Le burn-out est le mal de notre siècle, et peu de grandes entreprises y échappent. Le syndrome d’épuisement professionnel, communément appelé burn-out, guette 3,2 millions d’actifs en France, selon une étude publiée en janvier 2014 par le cabinet de prévention des risques Technologia. Spécialisé dans le conseil et la souffrance au travail, ce dernier lance un appel pour la reconnaissance de ce syndrome par les autorités et tente d’alerter le gouvernement.
"Mon expérience auprès de personnes ayant été consumées m’a appris que le fait majeur au cœur du burn-out est ignoré et de ce fait rend difficile et incomplet le retour à une vie riche et pleine.
Depuis quelques années, j’accompagne également les personnes sujet au burn-out. Mon accompagnement prend appui sur cette première expérience :
Lorsqu’une DRH (appelons-la Julie) m’a contacté six mois après avoir été victime de ce syndrome, sa demande angoissée était que je l’accompagne pour la reprise de son travail. Touché par la confiance de Julie qui s’adressait à moi pour la première fois pour elle-même, je lui ai proposé un accompagnement que j’avais déjà mis en oeuvre pour des collaborateurs de son entreprise, un bilan de carrière et d’évolution.
Ma pratique s’appuie sur une longue expérience de consultant en organisation, de coach et également sur un vécu d’une formation de psychothérapeute psychocorporel, ce qui m’a conduit à intervenir dans la prévention des risques psychosociaux (RPS). Un cheminement spirituel laïque de connaissance de soi en a été et reste la colonne vertébrale.
Le premier entretien fut décisif. J’ai réalisé à travers ce qu’elle me disait et ce que je percevais qu’elle n’était pas en mesure d’entreprendre un travail cognitif sur un futur professionnel. Ce qui avait été touché en elle était plus vaste et concernait bien davantage que le volet professionnel : la Vie avait été arrêtée. La source en était tarie. Le burn-out est un destructeur de vie.
Julie et moi avons cheminé pendant six mois environ à faire surgir le flux vital. Quel flux ? Nous ne le savions pas puisqu’il s’agissait de faire naître, et non renaître, une source de vie qui ne peut jamais être arrêtée, la sienne propre.
Ce fut un parcours qui fit appel à une pratique de l’art auprès d’une artiste capable d’accompagner au niveau de l’être, à un travail psychothérapeutique avec un confrère, à l’exploration des potentiels sensibles, corporels et cognitifs : toutes les dimensions de la personne ont été sollicitées pour que le germe de vie puisse éclore.
Lorsque le flux vital a recommencé à couler avec suffisamment de force, Julie fut alors en capacité d’entreprendre un bilan de compétences avec une consultante. Julie avait alors retrouvé son énergie propre et continua par elle-même ce parcours d’exploration d’elle-même et de libération. De temps en temps, nous nous parlons au téléphone. 2 ans après son burn-out, elle fut en mesure de Vivre sa vie. »
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